La décision : Le 29 juin 2023, le Juge des enfants du Tribunal judiciaire de MACON a rendu une décision marquante : PAR CES MOTIFS Prononce la nullité du rapport d’examen technique documentaire. C’est, à notre connaissance, la première décision en France, rendue par un Juge des enfants, dans un contentieux relatif aux mineurs non accompagnés, qui prononce la nullité d’un rapport d’expertise documentaire établi par la Police aux Frontières (PAF). Rappel des faits et de la procédure : À l’origine, un jeune mineur non accompagné
Rappel de la liberté fondamentale… Saisi par Maître VIEILLEMARINGE, au soutien des intérêts d’un mineur isolé en recours devant le Juge des enfants, le Juge des référés du Tribunal administratif d’Orléans a rappelé l’existence d’une liberté fondamentale inconstable, celle de demander l’asile. Selon le Tribunal, le droit « constitutionnel » d’asile a pour corolaire le droit de demander le statut de réfugié, et « constitue une liberté fondamentale« . Précision pour les mineurs en recours devant le Juge des enfants… Le Tribunal administratif a précisé la situation des mineurs en
Au départ : la réorientation des mineurs non accompagnés… Afin de répartir la « charge » des mineurs non accompagnés sur l’ensemble du territoire français, une cellule d’orientation a été créée au sein du Ministère de la Justice, chargée de recenser le nombre de jeunes pris en charge pour chaque département, et d’appliquer une formule « magique » totalement incompréhensible, visant à permettre d’appliquer une « clé de répartition » des mineurs isolés entre les départements de France. Saisie par le Procureur de la République ou le Juge
« Il en ressort que l’évaluation est sérieusement entachée d’irrégularités et qu’il n’est pas possible de retenir le moindre élément ni en faveur ni en défaveur de la minorité » Cour d’appel d’Orléans, deux arrêts du 28 mai 2021 Appel interjeté par le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire Les arrêts rendus par la Cour d’appel d’Orléans le 28 mai 2021 consacrent enfin la violation des textes législatifs et règlementaires par le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire dans le cadre de l’évaluation des mineurs non accompagnés qui se présentent à
« Info-Migrants » a révélé, dans son article publié le 7 août 2019, la problématique de la réévaluation des mineurs isolés étrangers. La réévaluation, c’est quoi ? pourquoi ? par qui ? et comment ? La réévaluation c’est quoi ? Lorsqu’un mineur isolé a passé l’étape de l’évaluation de son âge par un Conseil Départemental, le Procureur de la République ordonne son placement provisoire. Le Procureur de la République peut alors, si le Département ayant procédé à l’évaluation le demande, saisir la cellule nationale d’orientation
Poursuivi pour extorsion, séquestration et violences, le Client du Cabinet ADVENTIS a été relaxé pour les violences et la séquestration. Compte-rendu d’audience par La Nouvelle République.
Lorsqu’un enfant, mineur de moins de 18 ans, se retrouve seul, le droit français dispose d’un outil pour pallier l’absence des titulaires de l’autorité parentale (les parents) : la tutelle d’état. La tutelle peut être prononcée par le Juge des tutelles des mineurs. Elle est confiée au Président du Conseil Départemental, en charge de l’aide sociale à l’enfance. Cette mission doit logiquement être assurée par tous les départements de France. À Blois, en Loir-et-Cher, la situation est critique. Par exemple pour ce jeune de 16
ADVENTIS défendait un « primo déliquant », c’est-à-dire une personne qui comparaissait pour la première fois devant un Tribunal. Le jeune homme était poursuivi pour trafic de stupéfiants. À la suite de sa garde à vue dans les locaux du commissariat, le Procureur avait décidé de le renvoyer en comparution immédiate, ce qui rime souvent avec un emprisonnement à l’issue de l’audience. Dans cette affaire le Procureur de la République a requis 18 mois de prison, dont 12 mois fermes, et 6 mois avec sursis
Le 29 janvier 2019, un jeune originaire du Bangladesh se présente au Conseil Départemental à Tours. Muni d’un acte de naissance original, légalisé et authentifié, il demande de l’aide car il 16 ans. La Loi, et notamment le Code de l’action sociale et des familles, article R.221-11, imposent un accueil provisoire d’urgence, et la mise en œuvre d’une évaluation pluridisciplinaire. Se saisissant de la Jurisprudence du Conseil d’État, le Département d’Indre-et-Loire invoque qu’il serait évident que le jeune M. n’est pas mineur. Il lui
B., un jeune mineur guinéen, se présente le 7 février 2019 au Conseil Départemental d’Indre-et-Loire. Il présente son acte de naissance. Il est pris en photo, et le Conseil Départemental lui demande de revenir le 4 mars 2019 pour être reçu en rendez-vous d’évaluation. Dans l’attente, il est remis à la rue, en proie à tous les dangers. Immédiatement, Me DAMIENS-CERF a saisi le Juge des référés du Tribunal administratif d’Orléans. C’est la première saisine après les arrêts du Conseil d’État du 25 Janvier